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L’index de l'éaglité professionnelle entre les hommes et les femmmes est un outil mis en place par le ministère du Travail qui mesure les écarts de rémunération et de situation entre les femmes et les hommes. Il se compose de 4 grands critères pour les entreprises de moins de 250 salariés et prend la forme d’une note sur 100 :
1) l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes,
2) l’écart de répartition des augmentations individuelles,
3) le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
4) la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
En 2022, l’index de l’égalité femmes-hommes de ASLG est de 87/100.
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Notre Fondation JES – Franklin a pour cœur de mission l’éducation et la solidarité. Cette période de « guerre sanitaire » s’impose à nous de façon brutale et accentue les difficultés des plus vulnérables d’entre nous et autour de nous.
Plus que jamais, nous souhaitons aujourd’hui que la priorité soit donnée à la solidarité.
– Solidarité auprès des familles durement touchées par les conséquences économiques de cette crise sanitaire car il est inconcevable que, pour étudier à Franklin, les barrières financières l’emportent sur le mérite.
– Solidarité auprès des familles de nos petits « soleils » au quotidien diffi- cile avec le handicap et l’éloignement de l’école. Un accompagnement pour chacun est essentiel.
– Solidarité auprès des jeunes du 14e et de Saint-Denis, accompagnés par le biais des ARPEJ (Accompagnement vers la Réussite des Parents et des Jeunes) pour permettre qu’eux aussi, comme nos enfants, puissent béné- ficier d’une continuité pédagogique.
Revenons à l’essentiel : prenons soin les uns des autres et sachons témoi- gner de notre solidarité auprès de ceux qui en ont le plus besoin en ce moment. À l’heure où nous sommes tous confinés dans nos lieux de vie en famille, engageons-nous, le cœur ouvert dans un bel élan de générosité ! Votre soutien est nécessaire, les familles et les jeunes ont besoin de vous.
N’oubliez pas l’hospitalité ! Quand l’accueil de son prochain et la casuistique se croisent, cela produit des rencontres inattendues, cocasses et souvent merveilleuses.
C’est l’expérience qu’ont vécue plusieurs étudiants de classes préparatoires, des réfugiés encadrés par le JRS, Service Jésuite des Réfugiés, Catherine Fauvet et Pierre Robert.
Le point de vue des professeurs et animateurs
« L’art de la conversation, nous le pratiquons à Franklin chaque mardi soir depuis deux années scolaires entre étudiants des classes préparatoires et réfugiés accueillis par le JRS, le service jésuite des réfugiés.
Dès l’accueil dans l’atrium nos rencontres défient la pesanteur. Nous répétons nos noms avec une maladroite fierté. Nous nous laissons le temps d’arriver de loin ou de nous échapper des « salles de colle ».
Pour que la conversation soit dense et adaptée à chacun, nous formons alors des binômes : un Jrs et un/une étudiant(e) de prépa. La capacité d’adaptation de tous ces jeunes, étonnante et admirable, facilite les échanges et le plaisir du dialogue, de la rencontre, de la connaissance. Elle permet de laisser, un temps, de côté, les questions plus graves. »
Catherine Fauvet
Les mardis en fin d’après-midi ont été cette année un moment important de ma vie, celui où je me hâte vers Franklin. Avec Catherine, je vais y encadrer une belle initiative du JRS: celle de faire converser pendant une heure de jeunes réfugiés en situation précaire et des étudiants de classes préparatoires au sort moins incertain.
Ces réunions ont toujours été, par définition, placées sous le signe de l’incertitude des effectifs en présence.
Mais à chaque fois un petit miracle s’est produit, la jonction s’est faite, les conversations ont démarré et le courant a circulé.
Chaque mardi, en regardant les visages, je me suis dit que ces échanges étaient bénéfiques pour tous et que dans ces modestes ateliers soufflait aussi l’Esprit.
Alors merci au JRS de m’avoir permis de vivre ces belles rencontres!
Pierre Robert, ancien professeur de prépa
Le point de vue des étudiants de prépa
« J’ai vraiment aimé participer aux ateliers de conversation durant ces deux années de classe prépa car c’est un vrai temps d’échange avec les réfugiés, dans un climat détendu.
Tout commence par l’accueil des réfugiés avec un petit goûter : gâteaux, thé, café sont au rendez-vous pour commencer tranquillement. Après un tour des prénoms, l’on s’installe en duos -un Jrs, un Prépa- pour engager la conversation. C’est alors le temps du partage, toujours enrichissant : la découverte de nouveaux mots, la rencontre de nouvelles personnes qui ont chacune leur histoire.
Je pense que c’est un honneur d’être là, entourée de toutes ces personnes motivées, avec leur envie insatiable de parler, d’écrire en français et d’en savoir toujours plus sur les coutumes et traditions françaises. Mais il ne faut pas s’y tromper ! Les étudiants de prépa apprennent aussi énormément ! L’Afghanistan, l’Iran, le Tibet, le Soudan, la Mauritanie….autant de traditions, de langues et de façons de voir les choses, très intéressantes. Chaque réfugié exprime une part de son pays dans un dialogue inédit ! »
« Une vraie ouverture d’esprit, de superbes rencontres »
« Le sentiment d’être utile »
« Des dialogues très sympathiques »
« Des rencontres qui nous font réfléchir sur la condition des migrants et sur nos a priori »
« C’est toujours avec joie que je sors de l’heure d’atelier. C’est un plaisir de faire une pause dans la prépa, de faire quelque chose pour les autres qui nous donne un regard différent sur les migrants »
« Des discussions très intéressantes avec des personnes qui, dans certains domaines, n’ont pas la même vision que nous »
« Une occasion de réfléchir au fonctionnement de la langue française et d’apprendre à être patient pour l’enseigner »
"La conversation avec les réfugiés était une bouffée d'oxygène dans la semaine. À mesure que l'échange avance, nous découvrons la personne en face de nous et prenons conscience de la futilité de certains de nos problèmes d'étudiant de prépa. Nous participions aux séances de l’atelier avec l'assurance de faire une belle rencontre et de pouvoir partager idées, projets et rêves : une parenthèse d'humanité entre deux exercices de maths !"
« La séance hebdomadaire de conversation avec les réfugiés est une bouffée d’air frais pour les « préparationnaires » que nous sommes. À 18h, le mardi, nous nous retrouvons dans le hall de Franklin où les premiers liens avec les réfugiés se tissent. Chaque séance se déroule autour d’un thème, tel que le sport ou la cuisine. Parfois, il faut faire preuve de créativité pour pouvoir communiquer et dépasser les barrières culturelles. Je me souviens d’une fois en particulier où le réfugié mauritanien avec qui je devais converser ne savait ni lire ni écrire. Nous avons échangé en dessinant, ce qui s’est révélé être un moyen particulièrement efficace pour se comprendre. Cependant, la plupart des réfugiés suivent des cours de français et donc il est possible de communiquer relativement aisément avec eux, sur des sujets aussi complexes que la situation politique française ou européenne. Certains racontent leur expérience, ce qui est particulièrement émouvant et nous familiarise avec les problématiques auxquelles ils sont confrontés. S’instaure alors un vrai dialogue dont chacun ressort grandi : il ne s’agit pas seulement de donner, mais aussi de recevoir. »
Le point de vue des JRS
Pour les Jrs, et notamment pour les plus assidus mais pas seulement, l’utilité de l’atelier est évidente, assurent-ils, tant pour la pratique de la langue, notamment de la prononciation, que pour la découverte d’éléments de la culture française. Ils sont également très sensibles à la rencontre de jeunes du pays d’accueil et à l’esprit d’échanges et d’amitié dans lequel l’atelier se déroule.
Il ne fut pas très facile de se séparer ce 19 juin, dernier atelier de cette année scolaire…
Deux anciens de St Louis de Gonzague, ordonnés prêtres par le cardinal André Vingt Trois, le 24 juin 2017, sont venus célébrer la messe de rentrée le samedi 9 septembre à 11h00.
David Rabourdin (Promo 2003) a 31 ans. Il est né et a grandi à Paris, dans une famille catholique pratiquante, et a suivi sa scolarité à Saint-Louis de Gonzague. Enfant, quelque chose de très fort nait dans son cœur comme une alliance avec Dieu et vient le désir de se consacrer. Il est l’ainé de quatre enfants. En classes préparatoires littéraires à Daniélou (92), à 20 ans, il vécut une rencontre profonde avec le Seigneur, après plusieurs années d’indifférence religieuse et d’oubli de Dieu, qui le conduit, lors de ses études à Lyon, à se ressaisir de la question de la vocation sacerdotale, tout en s’approchant de la Communauté de l’Emmanuel, dont il est membre depuis 2012. David a fait l’année Saint-Joseph à Namur (année propédeutique de la Communauté de l’Emmanuel dont il fait partie maintenant) en 2008/2009, puis achevé ses études de philosophie, avant d’être envoyé en premier cycle au Séminaire de Paris, à la Maison Saint-Martin (3e). Au terme de son second cycle dans les Maisons Saint-Bernard (5e) et Saint-Louis (4e), avec des apostolats au lycée Montaigne, à Notre-Dame des Champs (6e), à la Trinité (9e) et au groupe de prière de Saint-Sulpice (6ème), David a passé son baccalauréat de théologie à la Faculté Notre-Dame et a été ordonné diacre le 18 septembre 2016 à Saint-Nicolas des Champs (3e). Il se trouve depuis lors au Séminaire Français de Rome, où il prépare cette année, à l’Université Grégorienne (confiée aux jésuites par le Pape depuis sa fondation au XVI°), un Master 2 de théologie dogmatique qu’il achèvera l’an prochain.
PRESENTATION VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=6h_yex8v4_4
Louis-Marie Talon (Promo 1997) a 37 ans. Frère aîné de trois sœurs. Il a grandi sur la paroisse de Saint-Ferdinand des Ternes (17e) et y a fait du scoutisme, jusqu’à être routier, chef scout, durant quinze ans. Après des études d’ingénieur à Paris et une spécialisation en « linguistique informatique », Louis-Marie a travaillé sept ans dans l’édition de logiciels. La question du sacerdoce s’est alors précisée à l’occasion de son engagement auprès de jeunes avec un handicap dans l’association « À Bras Ouverts ». Entré à 30 ans à la Maison Saint-Augustin pour un discernement d’un an, Louis-Marie a choisi de faire ensuite son premier cycle à la Maison Saint-Séverin (5e). Il est actuellement en quatrième année de second cycle, pour la deuxième année à la Maison Saint-Bernard (5e), après deux années à la Maison Saint-Roch (1er). Louis-Marie vient de passer un semestre à Jérusalem, après son ordination diaconale le 24 septembre 2016. Il vivait à la Maison Aaron Jean-Marie Lustiger du diocèse de Paris, et suivait les cours de l’École Biblique et de l’Université Hébraïque, pour compléter la préparation de son baccalauréat de théologie qu’il vient de passer. Pour sa première mission, Louis-Marie est vicaire à la paroisse Saint-Germain de Charonne (20e).
PRESENTATION VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=ocxN03A3ea4