Label « Égalité Filles-Garçons » : Franklin agit pour une école plus juste et inclusive

En juin 2024, notre établissement Saint-Louis de Gonzague – Franklin a obtenu le label « Égalité Filles-Garçons » niveau 2 décerné par le ministère de l’Éducation nationale pour l’académie de Paris.

Un engagement reconnu

Ce label reconnaît l’engagement de l’établissement à lutter contre les stéréotypes de genre, à favoriser l’égalité des chances entre filles et garçons, et à intégrer cette démarche dans l’ensemble de la vie scolaire et éducative.

Les actions concrètes à Franklin

À la suite d’un audit interne portant sur les pratiques d’encadrement, d’orientation et d’appréciation, Franklin a mis en œuvre plusieurs actions significatives :

La réécriture du règlement intérieur pour intégrer la dimension d’égalité et de respect entre filles et garçons. Par ailleurs, une journée pédagogique a été proposée afin de comprendre comment agir pour améliorer l’égalité des chances et l’inclusion.  Avec l’intervention d’un professeur en psychologie sociale et la présentation d’une enquête réalisée au sein de l’établissement par des élèves sous la direction de leur professeur en sciences sociales, Fatima Aït-Saïd, une identification des stéréotypes et la méthode scientifique ont pu faire évoluer notre approche. Par exemple nous avons remarqué que les appréciations étaient différentes selon le genre de l’élève. La remise en question de l’appréciation dans le bulletin peut avoir un impact sur la confiance en soi de l’élève.

Ces initiatives témoignent d’un engagement fort en faveur d’un environnement où tous les élèves disposent des mêmes chances de réussite. Elles contribuent également à un meilleur climat scolaire, fondé sur la confiance, la mixité et l’équité. Pour les familles, cet engagement représente un marqueur de qualité de notre projet éducatif.

Des actions ciblées au collège et au lycée

Dans cette dynamique, Franklin propose des actions pour encourager les jeunes filles à envisager des carrières scientifiques : Une conférence de l’association Femmes et Mathématiques a récemment été organisée pour les filles de troisième.
Elle était animée par Lisa Morhain, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches en mathématiques appliquées et vice-présidente de l’association Femmes et Mathématiques. L’objectif : ouvrir le champ des possibles et montrer que les carrières scientifiques sont pleinement accessibles à toutes et à tous et que les mathématiques ne sont pas une matière réservée aux garçons. Simone de Beauvoir, dans Le deuxième sexe en 1949 montrait le chemin en écrivant : « on ne naît pas femme, on le devient », la construction social de l’époque était balayée par l’idée que la féminité serait naturelle. Les mœurs ont évolué et nos préoccupations se sont déplacées.

Des stéréotypes qui nous soumettent

A Franklin, notre jeune public féminin a été invité à identifier les stéréotypes et à les combattre. Les jeunes filles n’ont pas toujours consciences des biais qui les poussent à faire des choix qu’elles pensent reconnaitre comme émanant de leur libre arbitre. Différents faisceaux nous poussent inconsciemment en direction de décisions qui ne relèvent pas de notre liberté de penser. C’est pourquoi il est important de permettre à chacune de reconnaitre les préjugés et de s’émanciper de ceux-ci.

L’établissement est également inscrit auprès de l’association Elles bougent, qui œuvre pour la promotion des femmes dans les sciences et les technologies.
Une conférence dédiée aux élèves de seconde et animée par Marie Bresson, directrice de la classe préparatoire scientifique Sainte-Marie d’Antony permettra à chacune de faire le point quant au choix des spécialités et des parcours du supérieur.

Le Magis ignatien, une promesse qui nous engage

Cette politique ambitieuse et continue s’inscrit au cœur du projet éducatif de Franklin, La directrice du Collège-Lycée Marie Caner-Chabran initiatrice du label Égalité Filles-Garçons rappelle que suite à une note du collectif « Maths et sciences » (octobre 2022) au titre alarmiste « Réforme du lycée général : vers des sciences sans filles » nous a incités à nous retourner sur cette question centrale de la coéducation. Nous devons encourager les filles à avoir les mêmes chances d’accéder aux études qui répondent à leur vocation propre et à leurs vœux profonds. Et nous, éducateurs d’un établissement ignatien, devons en être les garants.